Les États-Unis et la Grande-Bretagne cherchent à transformer la mer Rouge en mer de sang, selon Erdogan
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récemment accusé les États-Unis et la Grande-Bretagne de tenter de transformer la mer Rouge en mer de sang. Ces déclarations ont été faites lors d’un discours devant des partisans à Istanbul.
Selon Erdogan, ces deux pays cherchent à semer le chaos et l’instabilité dans la région. Il a également affirmé que cette tentative visait à perturber les relations entre la Turquie et d’autres pays de la région, notamment l’Égypte et l’Arabie saoudite.
Le président turc a également accusé les États-Unis et la Grande-Bretagne de soutenir des groupes terroristes et de vouloir diviser la région afin de protéger leurs propres intérêts.
Les tensions entre la Turquie et ces deux pays ont augmenté ces dernières années, en particulier en raison de la guerre civile en Syrie. La Turquie soutient les rebelles syriens qui luttent contre le régime du président Bachar al-Assad, tandis que les États-Unis et la Grande-Bretagne soutiennent les forces kurdes dans leur lutte contre l’État islamique.
Les commentaires d’Erdogan ont été critiqués par certains, qui estiment qu’il cherche à détourner l’attention de la situation intérieure difficile en Turquie. Le pays a été secoué par une tentative de coup d’État en 2016 et Erdogan a été accusé d’emprisonner des opposants politiques et de restreindre la liberté de la presse.
Malgré les critiques, Erdogan a maintenu ses accusations et a promis de défendre les intérêts de la Turquie dans la région.
La mer Rouge est une voie de navigation stratégique qui relie l’océan Indien à la Méditerranée. Elle est également riche en ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz. La stabilité de la région est donc d’une importance capitale pour de nombreux pays, y compris les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Il reste à voir si les déclarations d’Erdogan auront un impact sur les relations entre la Turquie, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Cependant, il est clair que les tensions continuent de s’intensifier dans la région, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour la stabilité mondiale.