Le chef de la transition au Burkina Faso promet un nouveau départ pour l’institution et le pays
En ce début d’année, le chef burkinabé de la transition s’est engagé à donner « un nouveau départ pour l’institution et le pays entier » lors d’une rencontre avec le personnel de la Présidence.
Lors de cette rencontre, Ibrahim Traoré, chef de la transition, a souligné que la lutte contre le terrorisme avançait, mais que certains problèmes persistaient, notamment la corruption et la lenteur administrative.
La lutte contre la corruption et la lenteur administrative
Ibrahim Traoré a fermement dénoncé la corruption et la lenteur administrative qui entravent le développement du pays. Il a souligné que malgré les progrès réalisés dans la lutte contre le terrorisme, ces deux fléaux demeurent des obstacles majeurs.
Pour remédier à ces problèmes, il a appelé à l’activation des conseils de discipline au sein des différentes structures de l’administration. Il a également critiqué la pratique consistant à recruter des cabinets externes pour des travaux qui relèvent de la compétence de l’administration publique.
Ibrahim Traoré a souligné l’importance de renforcer la transparence et l’intégrité au sein de l’administration afin de restaurer la confiance des citoyens et de favoriser le développement économique du pays.
Il a également appelé à une plus grande efficacité et à une réduction des délais dans le traitement des dossiers administratifs, afin de faciliter les investissements et de stimuler la croissance économique.
Ces mesures visent à créer un environnement propice aux investissements et à encourager l’initiative privée, dans le but de dynamiser l’économie du Burkina Faso et d’améliorer les conditions de vie de sa population.
Le chef de la transition a également souligné la nécessité de renforcer la coopération avec les pays voisins dans la lutte contre le terrorisme, tout en insistant sur l’importance de la stabilité politique et sociale pour assurer le développement du pays.
En conclusion, Ibrahim Traoré s’est engagé à lutter contre la corruption et la lenteur administrative, afin de donner un nouveau départ pour l’institution et le pays entier. Il a appelé à des mesures concrètes pour renforcer la transparence, l’intégrité et l’efficacité au sein de l’administration. Ces efforts visent à favoriser le développement économique et à améliorer les conditions de vie de la population burkinabé.