Le Ghana adopte une loi anti-gays avec des peines de prison pour les homosexuels
Le Ghana a récemment adopté une loi anti-gays qui prévoit des peines de prison pour les personnes homosexuelles ainsi que pour celles qui font la promotion de l’homosexualité. Cette nouvelle législation, qui a été largement critiquée par les défenseurs des droits de l’homme, a été promulguée par le président ghanéen Nana Akufo-Addo.
Des peines allant jusqu’à cinq ans de prison
Selon cette nouvelle loi, toute personne reconnue coupable d’actes homosexuels au Ghana pourrait être condamnée à une peine de prison allant jusqu’à cinq ans. De plus, quiconque fait la promotion de l’homosexualité, que ce soit par le biais des médias traditionnels ou des réseaux sociaux, risque également des poursuites pénales et une peine de prison.
Les défenseurs des droits de l’homme s’insurgent
Cette nouvelle législation a suscité de vives réactions parmi les défenseurs des droits de l’homme, qui la considèrent comme une violation flagrante des droits fondamentaux des individus. De nombreuses voix se sont élevées pour condamner cette loi et appeler le gouvernement ghanéen à la reconsidérer.
Le Ghana rejoint ainsi d’autres pays africains qui ont adopté des lois anti-gays, telles que le Nigeria ou l’Ouganda. Cette tendance inquiète de nombreux militants des droits de l’homme, qui craignent une recrudescence de l’homophobie sur le continent africain.
En définitive, cette nouvelle loi anti-gays au Ghana soulève de nombreuses questions quant au respect des droits de l’homme et à la liberté individuelle dans le pays. L’avenir des personnes LGBTQ+ au Ghana semble plus que jamais compromis, et la communauté internationale se doit de réagir face à cette situation alarmante.