Les relations futures entre le Mali et la CEDEAO
Le Mali a récemment décidé, aux côtés du Niger et du Burkina Faso, de quitter la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision a suscité des interrogations sur les relations futures entre le Mali et l’organisation régionale.
Le ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a souligné l’importance de maintenir des relations conviviales avec la CEDEAO malgré ce retrait. Il a affirmé que le Mali cherche à explorer de nouvelles voies de coopération avec les États membres de l’organisation ouest-africaine. Diop a notamment déclaré lors d’une interview avec l’agence de presse russe Sputnik à Moscou que « dans un cadre bilatéral ou autre, nous mettrons en place d’autres types d’arrangements qui nous permettront de pouvoir commercer, de pouvoir vivre ensemble ».
Les raisons du retrait du Mali de la CEDEAO
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont justifié leur départ de la CEDEAO en dénonçant une menace potentielle que représenterait l’organisation pour leurs pays respectifs. Cette décision fait suite à des tensions liées à des sanctions imposées lors de coups d’État et à des accusations d’une trop grande influence étrangère au sein de la CEDEAO.
En effet, la CEDEAO avait envisagé d’intervenir militairement au Niger pour rétablir le pouvoir en place après un coup d’État. Ces événements ont renforcé les critiques à l’égard de l’organisation régionale, poussant les trois pays à se retirer.
Malgré la levée des sanctions par la CEDEAO, le ministre malien des affaires étrangères a refusé de commenter cette décision, soulignant qu’il ne peut pas intervenir dans les actions d’une organisation à laquelle son pays n’appartient plus.