Le ministre des Finances met un terme à l’imposition des avantages en nature des salariés
Le ministre des Finances du Cameroun, Louis Paul Motaze, a annoncé qu’il mettrait fin à l’imposition des avantages en nature des salariés, tels que le logement, l’électricité, l’eau, les véhicules, les domestiques et la nourriture. Cette décision fait suite aux nombreuses plaintes déposées par les groupements patronaux.
Les groupements patronaux ont critiqué cette imposition, affirmant qu’elle constituait une charge financière supplémentaire pour les entreprises, qui étaient déjà confrontées à des difficultés économiques en raison de la pandémie de Covid-19. Ils ont également souligné que cette imposition était injuste, car elle ne prenait pas en compte les différences de revenus entre les salariés.
Dans le cadre de cette décision, le ministre des Finances a déclaré que les avantages en nature ne seraient plus soumis à l’impôt sur le revenu des salariés. Cela signifie que les salariés ne seront plus tenus de déclarer ces avantages et de les inclure dans leur déclaration de revenus.
Cette mesure vise à alléger la charge fiscale des salariés et à soutenir les entreprises en cette période difficile. Le gouvernement reconnaît que les avantages en nature font partie intégrante de la rémunération des salariés et qu’ils ne devraient pas être soumis à l’impôt.
Cependant, il est important de noter que cette décision ne concerne que les avantages en nature fournis par l’employeur. Les avantages en nature provenant d’autres sources, telles que les revenus locatifs, seront toujours soumis à l’impôt.
En conclusion, le ministre des Finances a répondu aux préoccupations des groupements patronaux en mettant fin à l’imposition des avantages en nature des salariés. Cette décision vise à alléger la charge fiscale des salariés et à soutenir les entreprises en cette période difficile. Il est important de noter que cette mesure ne concerne que les avantages en nature fournis par l’employeur et que les avantages provenant d’autres sources seront toujours soumis à l’impôt.