La CEDEAO : le retrait du Mali est illégitime et non avenue, selon l’opposition
L’opposition malienne estime que le retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est illégitime et non avenue. Selon eux, cette décision est prise sans consultation préalable ni accord avec le peuple malien.
La CEDEAO a annoncé le 30 janvier dernier le retrait du Mali de ses instances suite à la nomination d’un président de transition par le Conseil national de transition (CNT). Cette décision fait suite à l’engagement pris par le Mali de mettre en place un gouvernement civil dans un délai de 18 mois après le coup d’État militaire de 2020.
Cependant, l’opposition malienne rejette cette décision, affirmant qu’elle est illégitime et non avenue. Selon eux, le CNT n’a aucune légitimité pour prendre une telle décision au nom de tout le peuple malien. Ils estiment que la CEDEAO aurait dû consulter le peuple malien avant de prendre une telle décision qui a un impact sur l’avenir du pays.
L’opposition souligne également que la CEDEAO ne peut pas imposer ses décisions au Mali sans tenir compte des réalités politiques et sociales du pays. Ils estiment que le processus de transition politique est en cours et qu’il est important de respecter la volonté du peuple malien.
Par ailleurs, l’opposition malienne accuse la CEDEAO de prendre des décisions unilatérales sans consulter les parties prenantes. Ils estiment que la CEDEAO doit travailler en étroite collaboration avec le peuple malien et respecter les principes de la démocratie et de la souveraineté nationale.
L’opposition demande donc à la CEDEAO de reconsidérer sa décision et de travailler en étroite collaboration avec le peuple malien pour trouver une solution pacifique et acceptable pour tous. Ils appellent également la communauté internationale à soutenir le peuple malien dans sa lutte pour la démocratie et la stabilité.
L’actualité en bref : l’opposition malienne rejette le retrait du Mali de la CEDEAO, affirmant qu’il est illégitime et non avenue. Ils demandent à la CEDEAO de revoir sa décision et de travailler en collaboration avec le peuple malien pour trouver une solution pacifique et acceptable pour tous. Selon eux, il est important de respecter la volonté du peuple malien et de tenir compte des réalités politiques et sociales du pays.