**La crise politique au Sénégal met la Cedeao dans l’embarras**
Le président sénégalais se retrouve dans une situation délicate suite à l’annulation de la décision reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Pendant ce temps, Abidjan et d’autres capitales de la Cedeao restent étrangement silencieuses.
**Réactions contrastées dans la région**
Alors que la plupart des capitales de l’Afrique de l’Ouest gardent le silence, le président béninois Patrice Talon a pris la parole pour évoquer la situation politique au Sénégal. Le Conseil constitutionnel sénégalais a rejeté la loi reportant le scrutin présidentiel ainsi que le décret de Macky Sall, affirmant l’intangibilité du mandat présidentiel.
Macky Sall doit maintenant fixer une nouvelle date pour les élections présidentielles, sans possibilité de prolonger son mandat. Si l’opposition et la société civile sénégalaises se montrent soulagées, les alliés du président restent discrets. La Cedeao a publié un nouveau communiqué demandant une nouvelle date pour le scrutin, mais le silence règne dans les capitales voisines.
**Abidjan face à l’embarras**
Le silence d’Abidjan est particulièrement révélateur, alors que la Côte d’Ivoire doit organiser une élection présidentielle dans deux ans. La répression violente qui a suivi la contestation du troisième mandat du président actuel souligne les tensions politiques dans la région.
La crise politique au Sénégal met en lumière les divisions au sein de la Cedeao, déjà affaiblie par le départ de plusieurs pays. Les dirigeants de la région se retrouvent face à une situation délicate, cherchant à rétablir l’unité au sein de l’organisation.
Il est crucial que la Cedeao reste unie dans cette période critique et cherche des solutions pour résoudre la crise politique au Sénégal. La crédibilité de l’organisation est en jeu, et il est essentiel de trouver un terrain d’entente pour préserver la stabilité régionale.