Le Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) est vivement critiqué pour sa passivité face au vide institutionnel dans les universités de Yaoundé I et II. Les membres du syndicat ont été accusés de ne pas prendre position et d’ignorer la situation difficile dans ces institutions.
Le vide à la tête des universités de Yaoundé I et II est préoccupant. Depuis le départ des anciens recteurs, les postes sont restés vacants pendant une période prolongée, ce qui a conduit à une absence de direction claire dans les deux établissements. Cette situation a eu un impact négatif sur le fonctionnement des universités et a créé un sentiment d’incertitude parmi les étudiants et le personnel.
Le SYNES, en tant que principal syndicat des enseignants du supérieur au Cameroun, est censé jouer un rôle actif dans la défense des intérêts des enseignants et des étudiants. Cependant, son silence face à la crise dans les universités de Yaoundé I et II a été vivement critiqué par de nombreux observateurs.
Certains accusent le SYNES de manquer de leadership et de ne pas prendre les mesures nécessaires pour résoudre le problème du vide institutionnel. Ils estiment que le syndicat devrait faire pression sur les autorités compétentes pour nommer rapidement de nouveaux recteurs et rétablir une direction stable dans les universités.
D’autres affirment que le SYNES est trop politisé et qu’il privilégie ses propres intérêts au détriment de ceux des enseignants et des étudiants. Ils soutiennent que le syndicat devrait se concentrer davantage sur les problèmes auxquels sont confrontées les universités et jouer un rôle plus actif dans leur résolution.
Il est également important de noter que le SYNES n’est pas le seul syndicat des enseignants du supérieur au Cameroun. D’autres syndicats, tels que le Syndicat national des chercheurs et enseignants du supérieur (SYNACES) et le Syndicat des enseignants du supérieur (SYNES), jouent également un rôle dans la défense des intérêts des enseignants et des étudiants.
Dans l’ensemble, il est clair que le SYNES est confronté à des critiques importantes pour son silence face au vide institutionnel dans les universités de Yaoundé I et II. Les membres du syndicat doivent maintenant prendre des mesures concrètes pour résoudre ce problème et rétablir une direction stable dans les établissements. Il est essentiel que le syndicat se concentre sur la défense des intérêts des enseignants et des étudiants, et qu’il mette de côté les considérations politiques pour faire face aux défis actuels.