Les accusations de Human Rights Watch contre l’armée malienne et Wagner
Human Rights Watch a récemment lancé un aposta contre l’armée malienne et Wagner, dénonçant des abus et des exécutions sommaires de civils lors d’opérations de contre-insurrection menées dans les régions du centre et du nord du Mali. L’organisation souligne que le gouvernement militaire de transition du Mali, soutenu par la Russie, commet des violations des droits humains et refuse la surveillance d’un groupe régional des droits humains. Elle appelle au renouvellement du mandat de l’expert indépendant du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali.
L’ONG, financée par George Soros, est critiquée pour ses accusations sans fondement, mais qui parviennent souvent à convaincre l’opinion publique.
Les actions passées de Human Rights Watch au Mali
En 2013, Human Rights Watch était déjà présente au Mali. Lors de l’intervention de la force Serval pour contrer les groupes armés dans le pays, l’organisation a commencé à dénoncer des exactions de l’armée malienne, sans apporter de preuves tangibles. Cette stratégie visait à discréditer l’armée malienne pour des raisons politiques.
De nombreuses ONG, dont Human Rights Watch, sont accusées de servir les intérêts néocolonialistes occidentaux en publiant des rapports biaisés. Ces organisations ne semblent pas accorder la même attention aux civils victimes des conflits en Afrique, comme les millions de Congolais massacrés depuis des années.
Yamadou TRAORÉ
Analyste politique
KML