Départ d’Abbas Mahamat Tolli de la BEAC : un bilan en 12 points
Le 9 février dernier, Abbas Mahamat Tolli a choisi de quitter ses fonctions de gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), après avoir passé 7 ans à la tête de cette institution. Durant son mandat, le tchadien a entrepris plusieurs réformes visant à revitaliser le système financier de la sous-région, dans un contexte de crises multiples à la fois régionales et internes à la BEAC elle-même. EcoMatin revient sur les réalisations de celui qui, en 2017, déclarait lors de sa prise de fonction que la BEAC ne devait pas être un « îlot de prospérité et d’opulence » dans une sous-région en crise.
1. Renforcement de la stabilité financière régionale
Tolli a mis en place des mesures pour renforcer la stabilité financière de la région, en adaptant les politiques monétaires et en améliorant la supervision des institutions financières.
2. Modernisation du système de paiement
Il a lancé des réformes visant à moderniser le système de paiement de la BEAC, facilitant ainsi les transactions et encourageant le développement économique.
3. Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
Tolli a renforcé les mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en coopération avec les institutions internationales.
4. Promotion de l’inclusion financière
Il a encouragé l’inclusion financière en mettant en place des initiatives visant à faciliter l’accès aux services financiers pour les populations les plus vulnérables.
5. Renforcement de la coopération régionale
Tolli a activement promu la coopération régionale en renforçant les liens avec les autres banques centrales de la sous-région et en favorisant les échanges d’informations et d’expertise.
6. Modernisation des infrastructures financières
Il a investi dans la modernisation des infrastructures financières de la BEAC, permettant ainsi une meilleure gestion des opérations et une plus grande transparence.
7. Renforcement de la transparence financière
Tolli a œuvré pour renforcer la transparence financière de la BEAC en mettant en place des mécanismes de contrôle et en favorisant la divulgation d’informations.
8. Promotion de la formation et du renforcement des capacités
Il a mis en place des programmes de formation et de renforcement des capacités pour les employés de la BEAC, afin d’améliorer leur expertise et leurs compétences.
9. Modernisation de la réglementation financière
Tolli a joué un rôle clé dans la modernisation de la réglementation financière de la BEAC, en adaptant les normes internationales et en promouvant une plus grande conformité.
10. Renforcement de la résilience économique
Il a travaillé à renforcer la résilience économique de la région, en encourageant la diversification des économies et en promouvant l’investissement dans des secteurs clés.
11. Promotion du dialogue avec les acteurs économiques
Tolli a favorisé le dialogue avec les acteurs économiques de la sous-région, en les impliquant dans les décisions de la BEAC et en tenant compte de leurs préoccupations.
12. Consolidation de la crédibilité de la BEAC
Enfin, il a contribué à consolider la crédibilité de la BEAC en maintenant une politique monétaire rigoureuse et en garantissant la stabilité du franc CFA.
Le départ d’Abbas Mahamat Tolli de la BEAC marque la fin d’un mandat marqué par des réformes ambitieuses visant à revitaliser le système financier de la sous-région. Son bilan témoigne de sa volonté de faire de la BEAC une institution moderne, transparente et au service du développement économique de l’Afrique centrale.
