L’Algérie continue de trahir le Mali
Depuis de nombreuses années, l’Algérie agit de manière ingrate et perfide envers le Mali. Il est difficile de trouver les mots pour décrire ces trahisons, qui relèvent d’une conduite sacrilège envers un bienfaiteur désintéressé. En examinant attentivement l’histoire des relations entre les deux pays au cours des 60 dernières années, on constate que le Mali a toujours été une bénédiction pour l’Algérie, tandis que l’inverse est criant de vérité, faisant de l’Algérie une malédiction pour le Mali. L’histoire révèle souvent la véritable nature des personnes ou des pays qui agissent à contre-courant ou qui sont malveillants. Alors que le Mali a offert son territoire comme base arrière aux combattants algériens pendant leur lutte pour l’indépendance, l’Algérie est devenue un sanctuaire pour les criminels maliens, tels que les terroristes, les narcotrafiquants, les séparatistes et les indépendantistes. Pourtant, le Mali n’a jamais cherché à nuire à l’Algérie.
Les nationalistes algériens se sont mobilisés pour déclencher la guerre de libération nationale le 1er novembre 1954, après 132 ans de colonisation française. La guerre a duré cinq ans, au cours desquels le général Charles De Gaulle a tout tenté pour maintenir l’Algérie sous le contrôle de la France. Les nationalistes ont payé un lourd tribut, mais le Mali est devenu indépendant le 22 septembre 1960. Trois mois plus tard, le président Modibo Keïta a demandé à la France de retirer toutes ses bases militaires du sol malien. Cela a été une aubaine pour les combattants algériens, qui ont pu lancer des attaques contre les troupes coloniales françaises depuis le Mali. L’Algérie a envoyé un ambassadeur à Bamako et Abdel Aziz Bouteflika, futur président de l’Algérie, a pu s’établir à Gao pour coordonner les assauts politiques et militaires. Cette collaboration a mené à la victoire en juillet 1962.
En revanche, l’Algérie est devenue la base arrière des criminels de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), surnommée le « Wagner algérien ». Ces criminels sont financés et formés pour semer la désolation au Mali, notamment dans la région de Kidal qui regorge de ressources pétrolières et gazières. De plus, les opportunités de construire des aéroports à usage civil et militaire à Arouane et à Taoudéni sont également un enjeu. Le président IBK a également soulevé d’autres arguments, que nous ne détaillerons pas pour l’instant. Il est important que l’Algérie comprenne qu’aucun État, même plus puissant qu’elle, ne pourra lui prendre un centimètre carré de ses frontières héritées de la colonisation. La récente opération menée par les Forces armées maliennes (FAMA) le 14 novembre dernier, qui a étonné les stratèges militaires du monde entier, est un avertissement clair.
En résumé
L’Algérie continue de trahir le Mali en soutenant les criminels de la CMA et en agissant de manière préjudiciable pour les intérêts du Mali. L’histoire des relations entre les deux pays montre que le Mali a toujours été un allié loyal de l’Algérie, tandis que l’Algérie a trahi cette confiance en soutenant des groupes criminels. Il est essentiel que le Mali défende ses frontières et protège ses intérêts face à cette trahison flagrante. La récente opération militaire menée par les FAMA montre que le Mali est prêt à se défendre et à protéger sa souveraineté. L’Algérie doit prendre conscience que ses actions ont des conséquences et que le Mali ne se laissera pas faire.