Gestion des déchets à Bamako : des efforts louables mais insuffisants
Les usagers reconnaissent les efforts de la délégation spéciale de la mairie du District de Bamako pour améliorer la gestion des déchets, mais estiment qu’il reste beaucoup à faire. En effet, de nombreux quartiers riverains continuent de déverser leurs déchets nuitamment, compromettant les avancées réalisées.
Insalubrité croissante lors des périodes de fête
Les périodes de fête voient une intensification des activités commerciales, entraînant une augmentation significative des déchets dans les marchés de la capitale. Malheureusement, les mécanismes de gestion existants se révèlent inefficaces en raison des comportements inciviques des riverains.
Malgré les efforts déployés par la délégation spéciale de la mairie du District de Bamako pour assainir les lieux stratégiques, les actes de déversement sauvage persistent. Au Grand marché de Bamako, par exemple, les déchets jonchent le sol, laissant transparaître un manque de sensibilisation et de responsabilité de la part des occupants des lieux et des passants.
Les commerçants soulignent que c’est à la mairie d’assurer le nettoyage et l’évacuation des déchets, tandis que certains prennent des initiatives individuelles pour maintenir la propreté de leur environnement immédiat. Cependant, le volume de déchets dépasse largement les capacités d’accueil des outils d’assainissement disponibles, ce qui entraîne une accumulation sur la voie publique malgré les efforts des agents de la délégation spéciale.
Les commerçants et les riverains des quartiers environnants doivent également être sensibilisés sur l’importance de maintenir la propreté de ces espaces stratégiques de la capitale, et sur les conséquences néfastes de leur comportement incivique.
En somme, bien que des progrès aient été réalisés dans la gestion des déchets à Bamako, il est impératif de renforcer les mesures de sensibilisation, d’augmenter les capacités d’évacuation des déchets et de mettre en place des sanctions dissuasives pour lutter contre ce fléau qui nuit à l’image de la capitale malienne.