Les mémoires de la lutte pour la démocratie au Mali
Les mémoires de mars 91 révèlent les luttes clandestines pour la démocratie et l’État de droit au Mali. Ces souvenirs héroïques évoquent les grands sacrifices et les martyrs qui ont donné leur vie pour ces idéaux. Malheureusement, ces mémoires semblent s’estomper avec le temps, risquant de tomber dans l’oubli.
La perte des acquis démocratiques
Avant et après mars 91, la lutte pour la démocratie au Mali a été intense. Des partis politiques ont été dissous, et les droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression et d’association, ont été obtenus au prix du sang des martyrs. L’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) a joué un rôle crucial dans cette lutte, devenant le symbole de la résistance et du combat pour la démocratie.
Cependant, de nombreuses voix se sont tues, que ce soit par contrainte ou par choix. Les défenseurs des droits ont été réduits au silence, laissant planer un doute sur l’avenir de la démocratie au Mali. Les mouvements sociaux et les revendications semblent s’estomper, laissant place à une politique de nettoyage des mémoires démocratiques.
Il est crucial de se rappeler les luttes passées pour ne pas oublier les raisons de la démocratie et de l’État de droit. Les partis politiques, les associations et les syndicats doivent continuer à se battre pour préserver les acquis démocratiques et garantir un avenir meilleur pour le Mali.