Le vaste mouvement de mutation des agents de terrain lancé par le directeur général des Douanes du Mali
Le directeur général des Douanes du Mali, Amadou Konaté, a récemment initié un vaste mouvement de mutation des agents de terrain à travers toutes les régions du pays, de Kayes à Kidal. Cette décision s’inscrit dans la continuité des changements opérés au niveau des directions et sous-directions de l’administration en début d’année, dans le but d’atteindre les objectifs fixés pour l’exercice 2024.
Selon des sources internes, les prévisions de recettes pour l’année en cours s’élèvent à 795 milliards de FCFA, avec un objectif mensuel de 66,25 milliards de FCFA. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de conjoncture économique et politique, notamment avec la création de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali, Burkina Faso et le Niger), qui ouvre de nouvelles perspectives pour un espace économique commun.
Une décision singulière pour doter les régions douanières de personnels qualifiés
La décision N° 0002MEF-DGD, signée par le directeur général des Douanes le 12 février 2024, se distingue par sa portée singulière. En effet, elle affecte particulièrement les agents de terrain dans toutes les régions, témoignant de la volonté d’Amadou Konaté de renforcer les effectifs des régions douanières avec du personnel qualifié.
Dans ce vaste mouvement de mutation, plusieurs directions et bureaux ont été renforcés. La direction du Renseignement et de la lutte contre la fraude a ainsi accueilli une quarantaine d’éléments, tandis que la direction des Douanes du District a été renforcée par 24 nouveaux agents. Les autres bureaux, tels que celui des Produits pétroliers, du Contrôle de Transit, des Régimes économiques, du Guichet unique ou du Bureau des Exonérations des Maliens de l’Extérieur, ont également vu l’arrivée de nouveaux agents.
Les régions du Mali ont également été concernées par cette mutation, avec l’arrivée de nouveaux agents et la nomination de responsables dans diverses localités telles que Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Bougouni, Mopti, Tombouctou, Kita, Koutiala et Nioro du Sahel. Ces changements visent à renforcer la présence des douanes sur le terrain et à assurer une meilleure gestion des flux économiques dans le pays.