Les pourparlers en cours pour la libération du président du Niger
Le président togolais Faure Gnassingbé a joué le rôle de médiateur entre le pouvoir militaire du Niger et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans le but de parvenir à la libération du président Mohamed Bazoum. Destitué lors d’un coup d’État en juillet 2023, Bazoum est actuellement en résidence surveillée. Ces informations sont rapportées par le magazine Jeune Afrique.
Selon Jeune Afrique, Faure Gnassingbé s’est rendu à Niamey le 3 janvier pour discuter avec les dirigeants de la junte et trouver des solutions à la crise entre le Niger et la Cédéao. La libération de l’ancien président est l’une des principales demandes de la Cédéao, qui est prête à envisager la levée complète des sanctions économiques imposées au Niger.
Après des consultations avec les autorités nigériennes, Faure Gnassingbé a tenu une réunion par vidéoconférence avec les présidents du Nigeria, du Bénin et de la Sierra Leone. Lors de cette réunion, les parties ont convenu d’envoyer une délégation à Niamey pour poursuivre les discussions. Selon Jeune Afrique, cette mission de l’organisation régionale est prévue d’arriver dans la capitale nigérienne aux alentours du 25 janvier.
Le président Mohamed Bazoum a été destitué par des militaires le 26 juillet dernier. Ces militaires ont formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), présidé par le général Abdourahamane Tchiani, commandant de la Garde présidentielle. Depuis le coup d’État, la famille de Bazoum est maintenue en isolement sous garde militaire. Les dirigeants de la Cédéao ont imposé des sanctions sévères aux rebelles et ont exigé la libération de Bazoum, menaçant de recourir à la force.
Résumé de cette actualité
Le pouvoir militaire du Niger et la Cédéao sont engagés dans des pourparlers pour la libération du président Mohamed Bazoum, destitué lors d’un coup d’État en juillet 2023. Le président togolais Faure Gnassingbé joue le rôle de médiateur dans ces négociations. La libération de Bazoum est une condition essentielle pour la levée des sanctions économiques imposées au Niger par la Cédéao. Une délégation de l’organisation régionale est prévue d’arriver à Niamey autour du 25 janvier pour poursuivre les discussions. Depuis le coup d’État, la famille de Bazoum est maintenue en isolement sous garde militaire.