Les relations entre le Niger et la CEDEAO s’améliorent
Depuis quelques jours, les tensions entre le Niger et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) montrent des signes d’amélioration. Ce progrès a été initié par la libération du fils de Mohamed Bazoum, suivi de celle de sa femme.
Grâce aux efforts de médiation du président togolais Faure Gnassingbé, la crise qui secoue Niamey depuis le renversement de Mohamed Bazoum par un groupe de militaires dirigé par Abdourahamane Tiani semble se résoudre lentement mais sûrement.
Cependant, la libération du président déchu est soumise à deux conditions posées par les militaires au pouvoir. Bien que certaines questions aient été résolues lors des négociations, d’autres continuent de diviser les parties en présence.
La première condition imposée par les militaires est que Mohamed Bazoum ne se proclame pas président une fois libéré. Cette demande reflète l’inquiétude du régime militaire quant à une possible reconnaissance de Bazoum comme seul et unique président du Niger par les soutiens de la CEDEAO.
En outre, les militaires exigent également que le président déchu reste au Niger après sa libération, afin d’éviter qu’il ne mène une opposition depuis une capitale voisine avec le soutien de certains chefs d’État ouest-africains.
Ces conditions posées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ne sont pas acceptées par la CEDEAO. Selon Africa Intelligence, l’organisation régionale serait plutôt favorable à ce que l’ancien président puisse quitter Niamey et avoir la liberté de se déplacer.
Résumé de cette actualité
Les tensions entre le Niger et la CEDEAO s’atténuent grâce à la médiation du président togolais Faure Gnassingbé. La libération du fils et de la femme de Mohamed Bazoum marque un progrès dans la résolution de la crise politique qui secoue Niamey. Cependant, la libération du président déchu est soumise à des conditions posées par les militaires au pouvoir. La CEDEAO et les militaires ne parviennent pas à un accord sur ces conditions, notamment la demande des militaires de retenir Bazoum au Niger après sa libération. L’organisation régionale préférerait que Bazoum puisse quitter Niamey et avoir la liberté de se déplacer. La situation reste donc en suspens, avec des discussions en cours pour trouver un compromis acceptable pour toutes les parties.