La Cour d’État du Niger vise l’ex-président Mohamed Bazoum
Depuis sa destitution, l’ex-président Mohamed Bazoum est dans le viseur de la Cour d’État du Niger.
Lors d’une audience qui s’est déroulée le vendredi 5 avril 2024 à Niamey, la cour a mis l’affaire en délibéré au 10 mai prochain. La défense du chef de l’État renversé affirme ne pas avoir eu accès au dossier et demandait un renvoi.
La juridiction, mise en place après le coup d’État, regroupe les compétences de la Cour de cassation et du Conseil d’État.
Une vingtaine de magistrats étaient présents, ainsi que le procureur général, lors de l’audience de ce vendredi.
Les chefs d’inculpation exposés à Mohamed Bazoum
Parmi les chefs d’inculpation exposés à Mohamed Bazoum, on retrouve :
- Le complot visant à porter atteinte à la sûreté et à l’autorité de l’État, en lien avec les événements du mois d’octobre.
- La haute trahison, avec des preuves détenues par le CNSP dès la mi-août après le coup d’État.
- L’apologie du terrorisme, pour des propos tenus lors d’une interview.
La défense du président renversé affirme ne pas avoir eu accès au dossier ni pu communiquer avec son client, demandant donc un renvoi. La cour a mis l’affaire en délibéré au 10 mai prochain.