Perquisition au domicile de la présidente du Parlement sud-africain pour des allégations de corruption
Une unité spéciale de police, agissant au nom de l’Autorité nationale des poursuites pénales (NPA), a effectué une perquisition au domicile de la présidente du Parlement sud-africain, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, à Johannesburg. Cette opération fait suite à des allégations de corruption.
Le porte-parole du NPA, Mthunzi Mhaga, a confirmé que la perquisition a duré plus de cinq heures. Mapisa-Nqakula maintient sa conviction d’innocence malgré les accusations qui pèsent contre elle.
Les allégations de corruption et les réactions
Les allégations soutiennent que Mapisa-Nqakula aurait reçu plus de 122 000 dollars en espèces d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la Défense. Le porte-parole du Parlement, Moloto Mothapo, a souligné que la corruption constitue une menace pour la démocratie et la bonne gouvernance.
Selon les déclarations sous serment de Nombasa Ntsondwa-Ndhlovu, propriétaire de la compagnie « Umkhombe Marine », des liasses d’argent auraient été remises à Mapisa-Nqakula à plusieurs reprises entre 2016 et 2019. En échange, l’entreprise aurait obtenu des contrats d’une valeur de 210 millions de rands auprès des Forces de défense sud-africaines.