Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène, a récemment lancé l’étude d’élaboration du document de Politique nationale de développement de l’économie numérique. Lors d’un atelier d’ouverture, le ministre a souligné l’importance d’adapter cette politique aux technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi qu’aux différentes crises sanitaires, politiques et sécuritaires. L’objectif est de créer un écosystème numérique inclusif répondant aux normes internationales et favorisant l’innovation, la connectivité, la cybersécurité, la promotion des villes intelligentes, la gestion harmonieuse des données, la digitalisation des services publics, la création d’emplois et de richesses, ainsi que la prospérité économique durable. Le directeur national de l’économie numérique, Abdel Kader Ky, a également souligné l’importance d’avoir une vision et une stratégie claires pour le secteur numérique, afin de garantir une mise en œuvre cohérente des initiatives TIC.
Le ministre a souligné que la précédente politique de développement numérique n’était pas suffisamment connue du grand public et qu’il était nécessaire de mettre davantage l’accent sur les avantages et les inconvénients du numérique, d’impliquer tous les acteurs et de renforcer la formation des ressources humaines. Ce lancement représente un tournant décisif pour le secteur du numérique au Mali, permettant d’engager des réformes systémiques qui harmoniseront les visions et objectifs dans le cadre de la transformation numérique de l’État. Cela aura un impact significatif sur la vie des populations et sur la performance et la transparence de l’administration.
Le ministre a également souligné les insuffisances de la politique précédente, avec un taux d’exécution de seulement 27,30% et un taux de mobilisation des ressources de 24,24%. Il est donc nécessaire de corriger ces lacunes en tenant compte des résultats des études et en s’appuyant sur le Programme d’action du gouvernement et le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (Credd).
En conclusion, le ministre a insisté sur la nécessité de préserver les potentialités de création et de recherche dans un écosystème numérique sain pour assurer une forte croissance économique pour le pays.