**Difficultés des tailleurs à Bamako à l’approche de l’Aïd El Fitr**
À l’approche de l’Aïd El Fitr, la fin du ramadan, l’ambiance est festive dans les marchés de Bamako. Cependant, certains ateliers de couture font face à des difficultés en raison du délestage électrique. Faute d’électricité, le travail est ralenti voire presque arrêté dans plusieurs ateliers de la capitale.
**La situation des tailleurs à l’approche de la fête**
Dans la Commune II du district de Bamako, Boua, un tailleur, se retrouve souvent sans électricité, ce qui l’empêche de travailler correctement. Malgré l’achat d’un groupe électrogène pour pallier ce problème, l’appareil est aujourd’hui en panne, forçant Boua à réduire ses activités et à renoncer à prendre des commandes pour la fête.
D’autre part, dans la Commune III, Vicky parvient à maintenir ses activités en faisant tourner ses machines à coudre grâce à un groupe électrogène. Cependant, cette solution engendre des coûts supplémentaires importants en termes de carburant, ce qui impacte les prix de confection des habits.
**Impacts du délestage sur les prix et les clients**
Le délestage électrique à Bamako a des répercussions sur les prix de confection des habits, qui ont augmenté de manière significative. Cette hausse des prix est justifiée par les tailleurs qui font face à des dépenses croissantes en carburant pour faire tourner les groupes électrogènes.
Les clients, conscients des difficultés rencontrées par les tailleurs, comprennent la situation actuelle. Cependant, certains d’entre eux trouvent les nouveaux tarifs de confection trop élevés, créant ainsi des tensions entre les clients et les tailleurs.
Malgré ces défis, Boua et Vicky continuent de travailler pour maintenir leur clientèle, qui se fait de plus en plus rare. Les tailleurs voient leurs revenus diminuer en raison du délestage électrique, une situation qui impacte l’ensemble de la profession à l’approche de la fête de l’Aïd El Fitr.