Reformes majeures et perspective sur la franc CFA
Lors de sa première sortie médiatique, le candidat de la coalition Diomaye-Président, accompagné de son mentor Ousmane Sonko, a abordé plusieurs réformes importantes, notamment celle concernant la franc CFA, qu’ils envisagent de mettre en œuvre une fois au pouvoir.
Prévue à 15h30, la conférence de presse du candidat Bassirou Diomaye Niakhar Faye a débuté avec un retard de plus de 2h. La rencontre, qui s’est tenue dans un hôtel local, a attiré une foule nombreuse de partisans venus écouter les premiers discours de leur candidat, libéré de prison la veille.
Une perspective de sortie du FCFA
Ousmane Sonko, s’exprimant principalement en wolof, a abordé en français la réforme phare de leur programme, à savoir la sortie du FCFA. Il a souligné que cette démarche s’inscrit dans une approche sous-régionale visant à aboutir à une monnaie unique pour tous les pays de la CEDEAO.
Il a déclaré : « Si nous n’arrivons pas à impulser les réformes au niveau communautaire, nous prendrons la responsabilité de doter le Sénégal de sa propre monnaie ». Il a également indiqué que les dernières recommandations à ce sujet ne figuraient pas dans le programme publicisé le 9 mars.
Clarifications sur le poste de vice-président
Bassirou Diomaye Faye est ensuite revenu sur la relation professionnelle entre lui et son mentor, évoquant l’instauration d’un poste de vice-président au pouvoir élargi. Il a explicité que cette fonction n’était pas destinée à son premier mandat, mais serait envisagée en 2029 après une large concertation.
Les deux candidats ont encouragé le public à lire attentivement leur programme, soulignant qu’il s’agit d’une continuité du projet présenté lors de la présidentielle de 2019.
Sur le plan politique, le duo a critiqué vivement Amadou Ba, le candidat du pouvoir, évoquant des comportements contestables à la Direction générale des Impôts et Domaines ainsi qu’au ministère des Finances, qu’il a dirigé pendant de nombreuses années.
Enfin, ils ont appelé le président Macky Sall à garantir des élections transparentes et justes pour respecter le choix des Sénégalais.