Les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel se retirent de la CEDEAO
Les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont annoncé leur retrait de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans une déclaration commune, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont expliqué les raisons de leur décision, exprimant leur mécontentement envers la CEDEAO qui, selon eux, s’est éloignée des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme. Les pays membres de l’Alliance estiment également que la CEDEAO est sous-influence étrangère, ce qui trahit ses principes fondateurs. Ils considèrent que l’organisation est devenue une menace pour leurs Etats membres et leurs populations, alors qu’elle devrait garantir leur bonheur.
La crise de confiance entre la CEDEAO et les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel a conduit à cette décision prévisible de retrait de la CEDEAO. Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) et son Président, Laurent Gbagbo, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, regrettent cette situation et réitèrent leur solidarité avec les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger, qui font face depuis plus d’une décennie à des menaces existentielles.
Le PPA-CI avait déjà attiré l’attention des dirigeants de la CEDEAO sur les mesures de rétorsion prises contre les Etats ayant connu des ruptures de l’ordre constitutionnel. Le parti avait dénoncé le caractère excessif et impertinent de ces mesures, soulignant les conséquences néfastes pour les populations. Le Président Laurent Gbagbo avait également exprimé son inquiétude face à l’idée d’une guerre de la CEDEAO contre le Niger pour réinstaller un Président renversé. Il considérait cette décision comme étant inspirée de l’extérieur et mettant en danger les populations nigériennes, maliennes et burkinabé.
Le retrait des trois Etats de l’Alliance des Etats du Sahel de la CEDEAO confirme les préoccupations exprimées par le PPA-CI et le Président Laurent Gbagbo. La gestion belliciste des crises politiques par les dirigeants de la CEDEAO, ainsi que leur recours systématique à des sanctions violentes, injustes, inhumaines et illégales, ont affaibli les fondations de l’institution communautaire. L’instrumentalisation des institutions communautaires pour régler des crises politiques internes aux Etats membres, souvent en dehors de toute légalité et dans l’intérêt de puissances étrangères, devient une habitude préjudiciable à la légalité et aux valeurs de l’intégration ouest-africaine.
Le PPA-CI, parti panafricaniste, continue de militer pour une véritable intégration régionale et africaine, dans l’intérêt des populations. Il exprime sa solidarité avec les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger et appelle les dirigeants, la classe politique, les organisations et la société civile de la sous-région à tirer les leçons de ce retrait et à réfléchir à un nouveau cadre institutionnel et légal pour une intégration régionale qui réponde aux aspirations des peuples.
Résumé de cette actualité
Les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel se retirent de la CEDEAO en raison de leur mécontentement envers l’organisation. Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) exprime sa solidarité avec les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Le parti appelle à une réflexion sur un nouveau cadre institutionnel et légal pour une intégration régionale véritable. Le retrait des trois Etats de la CEDEAO confirme les préoccupations du PPA-CI et du Président Laurent Gbagbo quant à la gestion belliciste des crises politiques par la CEDEAO. Le PPA-CI souligne l’importance d’une démarche unitaire pour faire face aux menaces géostratégiques contraires aux intérêts des populations.
Source: https://pressecotedivoire.ci/