**Tensions au sein du M5-RFP : la guerre des postes**
Une récente session extraordinaire du M5-RFP a abouti à la révocation du Président du Comité stratégique, Kokalla Choguel. Ce dernier, initialement considéré comme incontournable au sein du mouvement, se voit désormais relégué au rang de simple militant. Cette décision a été annoncée par Jeamill Bittar, ancien soutien de Choguel Maiga, ce qui souligne l’ampleur des divisions internes au M5-RFP.
**Des alliances éphémères remises en question**
Au-delà de cette révocation, le communiqué de la session extraordinaire met en lumière les accusations de désinformation et de dénigrement proférées par le clan adverse de Choguel Maiga. Ce dernier est accusé d’avoir détourné le mouvement à des fins personnelles, entraînant ainsi des dissensions internes préjudiciables à l’unité du M5-RFP.
Le manque de dialogue et de consensus au sein du mouvement a conduit à cette décision radicale, mettant en péril la cohésion sociale et l’entente entre les différents acteurs. Les rivalités politiques et les intérêts personnels semblent prendre le pas sur la recherche de solutions concertées pour le bien du Mali.
**Le défi de la stabilité politique**
Le Premier ministre Choguel est-il devenu un obstacle au sommet de l’État ? Les récentes tensions au sein du M5-RFP laissent planer le doute quant à sa capacité à maintenir l’unité et la cohérence au sein du mouvement. Les luttes de pouvoir et les ambitions personnelles semblent l’emporter sur la nécessaire stabilité politique du pays.
La récupération du M5-RFP par le clan de l’Imam Oumarou Diarra soulève des interrogations quant à l’avenir du mouvement. Les prochains développements au sein du M5-RFP permettront de savoir si Choguel Maiga pourra se relever de ce revers politique et retrouver une position de force au sein du mouvement.
En définitive, les tensions et les dissensions internes au sein du M5-RFP mettent en lumière les fragilités de la scène politique malienne. Les luttes de pouvoir et les rivalités personnelles semblent prendre le pas sur l’intérêt général, mettant ainsi en péril la stabilité politique du pays.