Le problème persistant du sable sur les routes de Bamako
La présence persistante de sable sur les routes goudronnées de Bamako devient un problème chronique, suscitant des inquiétudes croissantes chez les usagers et autres citoyens qui constatent avec regret l’absence de réaction des autorités. Cette situation, en apparence mineure, a des conséquences néfastes pour la mobilité, la sécurité routière et l’esthétique urbaine.
Des routes encombrées de sable
Les artères urbaines, censées offrir une circulation fluide et sûre, se retrouvent désormais encombrées de sable. Les vents transportent des particules de sable des zones avoisinantes, créant des couches de poussière qui s’accumulent sur le bitume. Ce phénomène, en apparence anodin, crée des conditions routières difficiles et peut mettre en péril la sécurité des usagers.
Malgré les plaintes croissantes des résidents, l’inaction des autorités locales voire nationales est devenue une source de frustration. L’accumulation de sable sur les routes goudronnées expose les lacunes dans la gestion des infrastructures urbaines. Les citoyens se demandent pourquoi cette question persiste sans solution apparente.
Il est important de souligner que des services dédiés à l’assainissement des routes existent dans les mairies et qu’un département ministériel a été créé pour assainir le cadre de vie. Dans ce contexte, les citoyens se demandent pourquoi le ministre de l’Administration territoriale ne réagit pas et ne peut pas ordonner aux maires de faire face à l’assainissement des voies goudronnées, souvent construites à coups de plusieurs milliards. Ou alors qu’il nous dise si l’assainissement des routes n’est pas son affaire.
Le Premier ministre, Choguel Maiga, est lui-même victime des routes laissées à elles-mêmes. La voie goudronnée qui mène chez lui à Baco Djocoroni est submergée de sable. Pis encore, celle qui passe vers le commissariat de police du quartier pour aller chez lui est beaucoup plus dramatique. La route de Baco Djicoroni allant vers le poste des sapeurs-pompiers à Baco Djicoroni Golf est également un véritable calvaire pour les usagers. Même constat du côté de l’échangeur de Missabougou qui est presque couvert de sable. Aucun coup de balai n’a jamais été enregistré sur cette nouvelle route.
Malheureusement, ni le maire de la Commune V, ni les ministres concernés, ni le chef du gouvernement ne semblent s’en préoccuper.
Monsieur le Premier ministre, les ministres, les maires et le gouverneur, pensez au bas peuple et faites bouger les lignes. Instruisez, sinon les conséquences des sables et autres poussières dans la circulation sont ravageuses.
Conséquences sur la mobilité et la sécurité routière
La présence continue de sable sur les routes goudronnées entrave la mobilité urbaine. Les routes deviennent glissantes, augmentant les risques d’accidents de la route, surtout par temps sec. De plus, les véhicules en circulation génèrent des nuages de poussière, nuisant à la qualité de l’air et à la santé des citoyens.
Outre les implications pour la sécurité et la mobilité, l’esthétique urbaine est également compromise. Les rues goudronnées, autrefois symboles de modernité, semblent maintenant négligées et dégradées. Cette image dégradée peut affecter la perception des visiteurs de la ville et contribuer à un déclin de l’attrait global de la capitale.
Face à cette situation, les citoyens appellent instamment les autorités à prendre des mesures immédiates. Des réponses concrètes sont attendues de la part des autorités. Des plans d’action clairs et des initiatives de maintenance régulières sont nécessaires pour rétablir la confiance de la communauté dans la gestion des infrastructures urbaines.
La présence du sable sur les routes goudronnées, sous le regard impassible des autorités, est un rappel de l’importance cruciale de la gestion efficace des infrastructures urbaines. Une réaction prompte des autorités est désormais impérative pour restaurer la sécurité routière.
Mohamed Keita