Dissension au sein de la Coalition des Forces Patriotiques
Sept partis et mouvements politiques ont annoncé leur démission de la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP) en protestation contre ce qu’ils considèrent comme une attitude paternaliste et le non-respect des principes démocratiques au sein de la plateforme politique.
La dislocation de la coalition
Dans une lettre de démission collective, les sept partis et mouvements politiques membres de la COFOP ont annoncé leur départ, marquant ainsi la dislocation de cette coalition qui était issue de l’ex-majorité présidentielle du défunt régime de feu président Ibrahima Boubacar Keïta. Les signataires de la lettre ont souligné que leur décision était motivée par le non-respect des principes fondamentaux de la COFOP, tels que le respect des textes et des règles démocratiques. Ils ont notamment regretté que le président de la coalition ait maintenu sa position pendant cinq ans sans renouvellement, en violation de la règle de prise de présidence tournante établie à un an.
Une présidence permanente et une atmosphère incompatible avec les valeurs démocratiques
Les démissionnaires ont vivement dénoncé l’attitude paternaliste du président de la COFOP, qui a instauré une présidence permanente à la tête de la coalition pendant cinq ans. Ils estiment que ce comportement a sapé la confiance au sein de la coalition et compromis sa capacité à défendre les valeurs démocratiques auxquelles ils s’étaient engagés. Malgré les efforts internes pour résoudre ces problèmes, les tensions ont persisté et ont rendu impossible la cohésion interne de la COFOP.
Une perte d’influence sur l’arène politique
La COFOP, qui était autrefois une alliance politique d’envergure regroupant plusieurs grandes formations politiques, a perdu de son influence au fil des années. Plusieurs partis et mouvements politiques importants ont quitté la coalition, précipitant ainsi sa désintégration.
En conclusion, la démission collective de sept partis et mouvements politiques de la COFOP marque la fin de cette coalition qui a été confrontée à des problèmes de non-respect des principes démocratiques et de présidence permanente. La perte d’influence de la COFOP sur l’arène politique est également soulignée, avec le départ de plusieurs formations politiques importantes.