L’Alliance des États du Sahel (AES) formée par le Burkina Faso, le Niger et le Mali a pris la décision de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon Bayala Lianhoué Imhotep, un analyste politique burkinabè, cette décision marque un tournant majeur pour la région.
Imhotep affirme que la CEDEAO était utilisée par les pays occidentaux comme un outil d’oppression, de chantage et de pillage des ressources de la région. Il estime que l’AES, en se retirant de la CEDEAO, cherche à réaffirmer sa souveraineté et à développer ses propres mécanismes d’échange.
L’analyste politique souligne également que l’AES représente une véritable démocratie populaire, contrairement à la CEDEAO qui était contrôlée par les chefs d’État et utilisée comme une forme de coopération pour se protéger mutuellement.
Imhotep mentionne que l’AES retrouve de l’espoir grâce à ses nouveaux partenaires alternatifs tels que la Russie, la Turquie et l’Iran.
Dans la journée, le Mali et le Burkina Faso ont envoyé une notification formelle de leur retrait de la CEDEAO.
En résumé, le retrait de l’AES de la CEDEAO marque un tournant important pour la région du Sahel. Les pays membres de l’AES cherchent à affirmer leur souveraineté et à développer leurs propres mécanismes d’échange. Cette décision est perçue comme une réappropriation du destin de la région par les Sahéliens eux-mêmes. Les nouveaux partenaires de l’AES, tels que la Russie, la Turquie et l’Iran, apportent de l’espoir pour l’avenir de la région.