Menace de grève de la Fédération de l’éducation nationale
La Fédération de l’éducation nationale (Fen) a récemment menacé de déposer un préavis de grève suite à la non-satisfaction des revendications du Syndicat des travailleurs de l’enseignement catholique (Syntec) par la direction nationale de l’enseignement privé catholique. Cette information a été révélée lors d’une conférence de presse la semaine dernière.
Soumana Maïga, secrétaire général de la FEN, a expliqué que cette décision faisait suite au non-respect des engagements de la direction nationale de l’enseignement privé catholique envers le Syntec. Ce dernier avait formulé des demandes précises telles que l’ouverture des droits à l’Amo, le paiement des allocations familiales en retard, le paiement intégral des salaires du mois de janvier 2024 dans tous les diocèses, le paiement de la prime d’ancienneté à partir de janvier 2024, ainsi que la révision de l’âge de départ à la retraite pour être aligné sur celui des fonctionnaires du secteur public.
Rencontres infructueuses et menaces de grève imminente
Après l’envoi d’une correspondance au directeur national de l’enseignement privé catholique et au directeur diocésain de Bamako, la FEN a tenté d’organiser des rencontres bilatérales pour discuter des revendications. Cependant, malgré ces démarches, les discussions n’ont pas abouti à des solutions concrètes. La FEN dénonce le refus de l’employeur de payer la prime d’ancienneté, malgré sa légitimité selon le code du travail, ainsi que les autres points de revendication, sous prétexte de retards dans la subvention de l’État.
Après une ultime correspondance datée du 19 février 2024 exprimant son soutien au Syntec, la FEN se réserve le droit de déposer un préavis de grève prochainement. Il est important de souligner que la FEN est composée de quatre syndicats nationaux de l’éducation, à savoir le Syneb, le Syldef, le Seepc et le Syntec.