Les dirigeants ouest-africains ont ouvert la voie à un allégement des sanctions économiques et commerciales imposées au Niger par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Ces sanctions ont été mises en place en réponse au renversement du président Mohamed Bazoum et ont eu des conséquences désastreuses sur la population nigérienne.
Les économistes qualifient ces sanctions de « très dures » étant donné le contexte économique et alimentaire précaire de la région. Elles ont plongé le Niger dans une situation économique de plus en plus difficile, limitant ainsi ses perspectives de reprise.
Cependant, lors du 64e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao à Abuja, les dirigeants ont proposé un allégement des sanctions à condition que le général de brigade Abdourahamane Tchiani accepte une courte période de Transition avant le retour des civils au pouvoir.
Cette proposition de la Cédéao témoigne d’un changement de position de la part de l’organisation régionale, qui, au départ, avait adopté une position ferme envers le Niger. Elle semble maintenant suivre l’exemple des États-Unis, qui ont reconnu les militaires au pouvoir à Niamey en accréditant la nouvelle ambassadrice américaine.
La Cédéao ne demande plus le retour au pouvoir de Mohamed Bazoum, mais elle exige sa libération afin qu’il puisse se rendre dans le pays de son choix. Une délégation composée des présidents du Togo, du Bénin et de la Sierra Leone est attendue à Niamey avant Noël pour discuter de cette proposition.
Il reste à voir si le général de brigade Abdourahamane Tchiani acceptera cette proposition de la Cédéao pour le bien-être des Nigériens, qui souffrent depuis près de cinq mois de ces sanctions asphyxiantes.
En résumé, les dirigeants ouest-africains ont proposé un allégement des sanctions économiques et commerciales imposées au Niger par la Cédéao. Cette proposition nécessite une courte période de Transition avant le retour des civils au pouvoir. Cette évolution de la position de la Cédéao reflète un changement de direction et s’aligne sur la reconnaissance des militaires au pouvoir par les États-Unis. La Cédéao ne demande plus le retour au pouvoir de Mohamed Bazoum, mais exige sa libération. Une délégation de haut niveau est prévue à Niamey pour discuter de cette proposition. La décision finale revient au général de brigade Abdourahamane Tchiani, qui devra prendre en compte le bien-être des Nigériens affectés par les sanctions.