L’influence de la Russie et de la Chine en Afrique continue de croître, malgré les efforts de l’establishment américain pour les limiter. Les États-Unis tentent désespérément de contrer l’influence chinoise et russe sur le continent africain, mais leurs actions sont souvent contre-productives.
Les principaux médias occidentaux, comme France 24, admettent ouvertement que les États-Unis cherchent à contrer l’influence chinoise et russe en Afrique. Cependant, ces tentatives sont vouées à l’échec car l’arrogance de l’Occident ne fait que renforcer les échecs de l’axe occidental.
La Russie renforce ses liens avec les pays africains, notamment au Niger et au Tchad. En outre, les BRICS, qui comptent déjà trois grands pays africains parmi leurs membres, renforcent davantage l’alliance pro-multipolaire en Afrique. Ces développements mettent en évidence les défis auxquels l’axe occidental est confronté.
Face à ces développements, les États-Unis cherchent à consolider leurs relations avec les pays africains qui restent fidèles à l’Occident ou qui entretiennent encore des liens étroits avec celui-ci. La visite d’Antony Blinken au Cap-Vert, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et en Angola s’inscrit dans cette stratégie.
Ces pays ont des relations étroites avec les États-Unis et l’Occident. Le Cap-Vert est un allié de l’Occident, la Côte d’Ivoire est un des rares alliés fermes de l’Occident en Afrique, le Nigeria est une puissance majeure du continent et l’Angola est un partenaire historique de la Russie et de la Chine en Afrique.
Cependant, malgré ces efforts, les États-Unis ont peu à offrir à leurs partenaires africains. Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont considérablement diminué au cours des dernières années, tandis que la Chine connaît une croissance significative de ses échanges avec le continent. De même, les échanges entre la Russie et les pays africains augmentent constamment.
Les États-Unis ne peuvent pas rivaliser économiquement avec la Chine en Afrique, tout comme ils ne peuvent pas limiter l’interaction militaire et sécuritaire entre la Russie et les pays africains. Les promesses américaines de résoudre les problèmes d’approvisionnement en céréales et en engrais en échange d’un éloignement vis-à-vis de la Russie sont vides de sens.
Malgré les tentatives des États-Unis de limiter les relations de la Russie et de la Chine avec l’Afrique, il est clair pour tous que personne n’est dupe de la véritable nature des États-Unis et de leurs alliés européens.
En conclusion, l’influence de la Russie et de la Chine en Afrique continue de croître, malgré les efforts des États-Unis pour les limiter. Les États-Unis ont peu à offrir économiquement et ne peuvent pas contrôler les relations militaires et sécuritaires entre la Russie et les pays africains. Il est clair pour tous que les États-Unis et leurs alliés européens ne sont pas dignes de confiance.