Plusieurs personnes condamnées à mort pour homosexualité au Yémen : Amnesty International s’indigne
Amnesty International a récemment dénoncé la condamnation à mort de plusieurs personnes pour homosexualité au Yémen. L’organisation de défense des droits de l’homme a exprimé son indignation face à cette violation flagrante des droits fondamentaux et a appelé les autorités yéménites à annuler ces condamnations.
Selon Amnesty International, des personnes LGBT+ ont été arrêtées et jugées pour « actes homosexuels » dans plusieurs régions du pays. Les condamnations à mort prononcées à leur encontre sont basées sur des lois discriminatoires qui criminalisent l’homosexualité.
L’organisation a souligné que ces condamnations sont non seulement contraires aux obligations internationales du Yémen en matière de droits humains, mais elles sont également en contradiction avec le droit international qui interdit toute forme de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.
Amnesty International a également exprimé sa préoccupation quant aux conditions de détention de ces personnes. Les personnes LGBT+ emprisonnées au Yémen sont souvent soumises à des mauvais traitements et à des actes de torture, ce qui constitue une violation supplémentaire de leurs droits humains.
L’organisation a appelé les autorités yéménites à libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes détenues en raison de leur orientation sexuelle et à mettre fin à toutes les poursuites engagées contre elles.
Il est important de rappeler que la criminalisation de l’homosexualité au Yémen est une violation flagrante des droits humains et une atteinte à la dignité et à l’intégrité des personnes LGBT+. Les États ont l’obligation de protéger tous leurs citoyens, indépendamment de leur orientation sexuelle, et de garantir leur droit à la vie, à la liberté et à la sécurité.
Amnesty International a appelé la communauté internationale à faire pression sur les autorités yéménites pour qu’elles respectent les droits humains de toutes les personnes, y compris celles appartenant à des minorités sexuelles.
Il est temps de mettre fin à la criminalisation de l’homosexualité et de garantir une réelle égalité des droits pour tous, quelles que soient leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. La lutte contre l’homophobie et la discrimination doit être une priorité pour tous les États.